Lire, relire, relier Freud : un astelier

L’attelier, l’astella, désignait en latin, l’éclat de bois, puis à partir du XIVe siècle, il indiquera le « lieu où sont réunis les éclats de bois du charpentier ». C’est aussi l’ensemble des travailleurs qui travaillent dans ce lieu. Mais aussi, en architecture défensive, une excavation où se creuse les fossés qui bordent le lieu d’une communauté d’expérience ou de vie.
Proposer de travailler en astelier ou « a-t-el-lier » de lecture c’est proposer de creuser dans un atelier sans maître, où chacun s’attelant à la lecture, s’autorise à parler de ce qu’il entend dans ce qui se lit/e et faire le pari, à partir de ce travail collectif de faire lien d’école au-delà de l’École peut-être…

Cet atelier s’adresse à quiconque souhaitant y participer et ce, du point où il en en est dans son rapport à la psychanalyse et aux textes freudiens.

Après avoir lu l’an passé le premier chapitre de Métapsychologie consacré aux « Pulsions et destin des pulsions », nous proposons de poursuivre sur le thème de la pulsion de vie et de la pulsion de mort en continuant la lecture de Au-delà du principe du plaisir.
Puis, peut-être après quelques autres détours, nous aborderons le second chapitre de Métapsychologie sur le refoulement.

* Nous utiliserons les différentes éditions que chacun apportera et notamment :
Sigmund Freud, Métapsychologie, Gallimard, « Folio Essais », 1968
ou in Œuvres complètes, Psychanalyse, vol. XIII : 1914-1915, PUF, 2005
ou Das Ich und das Es, Metapsychologische Schriften, n° 10442, Psychologie Fischer, 1996.

Sans inscription préalable, ouvert à tous.

Les participants seront attendus à l’entrée la première fois puis le code porte sera communiqué sur demande. Le numéro de salle est affiché dans l’entrée. Une participation modique aux frais de location de la salle sera demandée.