Ce sont des espaces de parole et de recherche, ouverts sur l’extérieur de l’École. Les liens de travail qui s’y tissent et les passerelles avec d’autres disciplines qui s’y proposent permettent d’inscrire la psychanalyse dans la cité et de prendre en compte sa responsabilité face au malaise de notre culture.

PARIS

Questions cliniques et pratiques de la folie

D’origine ouvert à tout praticien confronté à la folie, et à tout champ qu’elle vient interroger : médico-social, juridique, politique et clinique, ce lieu semble s’être recentré sur le champ psychanalytique et les textes qui s’en dégagent. Ainsi, nous avons cette année mis en route un travail sur la paranoïa qui nous a permis de revenir aux premiers textes freudiens, tout en gardant d’autres auteurs en perspective pour l’année prochaine, tels que Ferenczi, Piera Aulagnier, et des Anglo-saxons. Sans oublier la thèse de Lacan.
La voie de la recherche (diagnostic, structure, économie libidinale, étude du mécanisme de la projection) est celle qui nous oriente dans l’Espace. Mais ne faut-il pas craindre qu’une pure lecture, fût-elle collective, fasse barrage à des interrogations subjectives face aux situations cliniques auxquelles nous pouvons être confrontés ? Que fait-on face à un paranoïaque ? Quelle manœuvre, quel type de dialogue sont-ils possibles ? De la paranoïa délirante à la paranoïa ordinaire, ces questions-là sont difficiles, pas seulement pour l’analyste, mais pour tout parlêtre. Apprendre à les aborder, utiliser les textes comme outil d’échanges et de réflexions nécessite ...