Ce sont des espaces de parole et de recherche, ouverts sur l’extérieur de l’École. Les liens de travail qui s’y tissent et les passerelles avec d’autres disciplines qui s’y proposent permettent d’inscrire la psychanalyse dans la cité et de prendre en compte sa responsabilité face au malaise de notre culture.

PARIS

Questions cliniques et pratiques de la folie

D’origine ouvert à tout praticien confronté à la folie, et à tout champ qu’elle vient interroger : médico-social, juridique, politique et clinique, ce lieu semble s’être recentré sur le champ psychanalytique et les textes qui s’en dégagent. Le travail sur la paranoïa que nous avons mis en route l’année dernière nous avait déjà permis de revenir aux premiers textes freudiens, et au questionnement sans relâche qui s’y poursuit, particulièrement à propos de la paranoïa, et de ses rapports avec les névroses, particulièrement l’hystérie. Les questions que pose la paranoïa à la structure de la personnalité comme à celle du délire nous ont orientés bien évidemment sur une lecture (ou relecture) de la thèse de Jacques Lacan, De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité (Seuil, 1975 ou éditions Poche). Nous poursuivrons donc cette année la lecture de la thèse, où l’on voit Lacan se promener entre psychiatrie et psychanalyse, Kretschmer et Freud. Il nous faudra sans doute faire des incursions non seulement dans la littérature psychiatrique, mais dans le domaine, peu exploré en psychanalyse, des ...