Lectures du désir de l’analyste

Séminaire XIII de Jacques Lacan : L’objet de la psychanalyse (1965-1966)

Nous aurons lu « l’être du sujet » déplié topologiquement par Jacques Lacan dans son séminaire XII, Problèmes cruciaux pour la psychanalyse (1964-1965) avec la vérité et le savoir dans une structure aux bords moebiens.
Tandis que le symptôme s’y inscrit en creux comme « être de vérité », le désir de l’analyste le recoupe comme « être de savoir ».
Ainsi le ressort de l’Acte psychanalytique s’inscrit-il dans un non-rapport de complétude.
L’enjeu crucial n’est pas de penser l’Acte.
Mais avec la topologie d’une bouteille de Klein, en faire « sortir de son goulot ce qui est dans sa doublure » (Jacques Lacan, « Problèmes cruciaux pour la psychanalyse, Compte-rendu du séminaire 1964-1965 », Autres écrits, Paris, Seuil, avril 2001, p. 202).

Nous sommes à la tâche de poursuivre notre rencontre avec ce qu’il en est de l’être du sujet :
L’objet de la psychanalyse, titre du séminaire suivant (1965-1966) où selon les mots mêmes de Lacan une théorie du désir s’y élabore.
Sa lecture en est à la fois radicale et épurée :
« Autocritique nécessaire de la position de l’analyste, qui va aux risques attachés à sa propre subjectivation, s’il veut répondre fût-ce seulement à la demande » (Jacques Lacan, « L’objet de la psychanalyse, Compte-rendu du séminaire, 1965-1966 », Autres écrits, op. cit., p. 220).

Nous poursuivrons donc cette année ces lectures depuis la séance XIII du mercredi 30 mars 1966.
Nous sommes dans l’après-coup d’un voyage de Lacan aux Amériques (États-Unis, Mexique) avec l’annonce de la suite de son discours :
« Ce lieu de l’Autre, point de position de la vérité comme lieu où apparaît et surgit du même coup la dimension du désir… la topologie va nous apprendre à mettre en fonction cette sorte de retournement comme on retourne un gant au niveau de la structure du tore … ce dont il s’agit, c’est de la fonction d’une coupure » (L’objet de la psychanalyse, séance du mercredi 23 mars 1966).
De la fonction du sujet de la parole dans le champ du langage, Lacan nous ramène, dit-il, au fondement freudien de l’inconscient.
C’est en ce point qu’il nous donne rendez-vous.

 

Dates
Une séance mensuelle d’octobre 2024 à juin 2025.
Première séance le mardi 1er octobre 2024, à partir de 20 h.
Les autres dates seront précisées en fonction des disponibilités des participants.

Dates

  • mardi 01 octobre 2024 à 20:00

Responsable

Jean Fortunato
06 14 20 67 92
jean.fortunato@icloud.com

Lieu

Par Zoom.